Un engagement, une place !
Un réserviste peut-être issu de la société civile et n’avoir aucune expérience militaire. Affecté au sein des forces ou en état-major, il participe pleinement aux missions qui peuvent être confiées aux armées, aux directions ou aux services. Son activité est rémunérée, non imposable et peut constituer un véritable emploi à temps partiel.
Toutes les armées professionnalisées ont besoin de réserves proches des unités d’active afin d’être réellement opérationnelles.
Les armées recherchent des hommes et des femmes possédant des compétences soit strictement militaires, soit à caractère mixte (militaires et civiles, dont juridiques, médicales, logistiques, linguistiques, technologiques…).
Aujourd’hui, les réserves sont composées à 79% d’hommes et 21% de femmes de 17 à 72 ans.
Alors pourquoi devenir réserviste ?
Les motivations des réservistes sont extrêmement variées (attirance pour le monde militaire, goût pour les activités physiques, le dépassement de soi, une rémunération supplémentaire, une tradition familiale…) mais elles se rejoignent autour d’un même objectif : servir.
En s’engageant, le réserviste recevra une formation professionnelle adéquate ou une acculturation initiale et continue du monde de la défense. Il pourra effectuer des missions ponctuelles reconnues par son employeur. D’un point de vue personnel, s’engager dans la réserve permet de vivre des expériences humaines uniques et valorisantes.
La loi du pays n°2023-4 du 26 mai 2023 relative à la participation des salariés aux réserves opérationnelles reprend les droits applicables pour le réserviste de Nouvelle-Calédonie vis-à-vis de son employeur. Ainsi certaines dispositions permettent de faciliter et de sécuriser l’engagement des réservistes (5 à 8 jours d’autorisation d’absence par an, protection du contrat de travail pendant les activités de réserve…).
Plus d’informations sur demande à [email protected]
Source : https://juridoc.gouv.nc/